Max van der Linden, dit Miqui, naît le 1er juin 1922 à Nodebais, village du Brabant wallon, où sa famille s’est établie depuis très longtemps.
Eduqué dans le milieu rural encore très traditionnel de l’avant-guerre, il entre en 1941 au Séminaire de Malines qu’il choisit de quitter en 1945 pour s’adonner à la passion qui l’anime depuis l’enfance , raconter des histoires modelées dans la terre.
Après quatre ans d’étude de la Céramique à l’Ecole de la Cambre à Bruxelles suivent deux ans de stage aux usines Cerabel à Baudour où il produit des œuvres en porcelaine.
L’oeuvre de Max van der Linden se déploie tout au long de la seconde moitié du vingtième siècle. Guidée par un sens très large du sacré, ancrée dans la vie quotidienne et dans la ruralité, elle aborde fréquemment des thèmes tels que la musique, la solitude, la mort, l’angoisse devant les mutations chaotiques ou menaçantes du monde contemporain.
Il y demeure toutefois l’évocation discrète d’une autre issue à travers un geste de solidarité, une rencontre par-delà les conventions, un détail humoristique!
En 1952, il installe son atelier dans un coin de la ferme d’Agbiermont à Nodebais.
Dans ce lieu ouvert à tous, il partage son temps entre son métier de céramiste, et l’accueil de visiteurs et d’amis venus de tous horizons.
Soucieux de sortir de leur isolement les jeunes et les moins jeunes des villages environnants Miqui s’est efforcé d’impliquer les uns et les autres dans des activités culturelles créatives. Dès 1953, se succèdent spectacles, concerts, conférences dont il est l’inlassable orchestrateur.
Ces moments privilégiés, très féconds en interpellations et en échanges, ont marqué la vie de plus d’un.
L’oeuvre de Max van der Linden se déploie tout au long de la seconde moitié du vingtième siècle. Guidée par un sens très large du sacré, ancrée dans la vie quotidienne et dans la ruralité, elle aborde fréquemment des thèmes tels que la musique, la solitude, la mort, l’angoisse devant les mutations chaotiques ou menaçantes du monde contemporain.
Il y demeure toutefois l’évocation discrète d’une autre issue à travers un geste de solidarité, une rencontre par-delà les conventions, un détail humoristique!